Notre intervention au journal de 13h sur TF1
Par Christophe Tunica
SOUS-TITRES
Dans l’actualité, il y a aussi cette alerte lancée parle l’UFC-Que Choisir sur les frais bancaires de succession. L’association, chiffre à l’appui parle de tarifs exorbitants et souvent très flou pour les personnes concernées entre Bordeaux et Paris. Peu de gens le savent mais clôturer un compte bancaire d’un proche décédé coûte deux à trois fois plus cher en France que chez nos voisins européens.
Ça ne m’étonne pas du tout, je sais que de toute façon d’une manière générale les banques vivent bien sur le compte de leur client.
Il profite de la tristesse des gens pour les escroquer.
Exemple, si le montant sur le compte en banque du défunt est de 20 000 €, les frais seront de 233€ en moyenne.
J’ai été confronté à ce problème là, l’année dernière, je ne m’en suis pas rendu compte. Je pense que ça a du passer dans les frais de notaire et j’étais peut-être un peu dans un état où je n’ai pas regardé les choses de très près.
Les associations de consommateurs dénoncent ses tarifs exorbitants d’après une enquête de l’UFC-Que Choisir, les frais auraient même grimpé de plus 28% depuis 2012.
Ces frais de succession bancaires, c’est une taxe sur la mort. En tout cas, c’est une confiscation de l’héritage des consommateurs qui sont déjà endeuillés, en difficultés et non pas forcément la force de contester ses frais.
Les banques se défendent en expliquant que la succession est devenue une affaire complexe compte tenue de la diversité des situations familiales mais attention, ses frais varient énormément d’une banque à l’autre.
Tout établissement bancaire présente sa grille tarifaire. Donc, j’invite tout à chacun et le consommateur en premier à regarder précisément la grille tarifaire de chaque établissement bancaire.
30 parlementaires se sont emparés du dossier et dénoncent des frais injustifiables, les associations de consommateurs demandent à l’Etat de jouer un rôle de régulateur à ce sujet auprès des banques.